viernes, 6 de junio de 2008

j'aime plus Paris!! Au revoir.


Bueno, pues esto se acaba. El Eramus (que no "Orgasmus") llega a su fin, y yo no sé si alegrarme o llorar. Y es que la relación que esta ciudad y yo hemos mantenido durante este semestre ha sido más bien una lucha de fuerzas. París me ha descubierto mi lado más esquizofrénico, mi bipolaridad. En absoluto me arrepiento de haber elegido este destino para primer año de doctorado, (no todo el mundo puede presumir de haber vivido en esta mítica ciudad) pero lo que es seguro es que a partir de ahora cada vez que la torre Eiffel salga por la tele yo tendré una visión más real (y más personal) de todo lo que conlleva consigo la palabra P-A-R-Í-S.
No quiero alargarme más, sólo hacer una breve reseña de esta etapa que se cierra y que seguro deja paso a otra también interesante. Así pues, simplemente dar un último adiós a todo esto: adiós a mi cuarto de 20m compartido con una austríaca, adiós a las "demie-baguettes", adiós al bus 63: gare de lyon-pont de l'Alma, adiós a los "pique-niques" en la hierba; adiós a la bici que a penas utilicé, adiós a las terrazas llenas de gente bajo la lluvia, adiós a los vagabundos de mi barrio (al final les coges cariño); adiós al "promenade plante", adiós al olor a pis en el metro, adiós a esos raros y maravillosos rincones libres de turistas, adiós a DJ Shantell en Le divan du monde, adiós al Sena (siempre ahí); adiós a Pauline, Daniele, Rebecca, Sophie, Fabian, Florian, Kathrin, Andrea ... (chicos nos vemos el año que viene en Italia). Adiós París.


No es el vídeo oficial pero me sirve.
Os adjunto la letra también (para aquellos que entiendan un poco el francés) que es la verdadera gracia de la canción:

Je fais le plein d'essence,
Je pense aux vacances,
Je fais la gueule,
Et je suis pas le seul
le ciel est gris,
les gens aigris
je suis pressé
je suis stressé

j'aime plus paris
on court partout ca m'ennuie
je vois trop de gens,
je me fous de leur vie
j'ai pas le temps,
je suis si bien dans mon lit

prépare une arche
delanoë
tu vois bien,
qu'on veut se barrer
même plaqué or, paris est mort
il est 5 hors, paris s'endort
je sens qu'j'étouffe
je manque de souffle
je suis tout pale
sur un petit pouf

j'aime plus paris,
non mais on se prend pour qui,
jveux voir personne,
coupez mon téléphone
vivre comme les nones,
jparle pas de john

j'aime plus paris
passé le périph,
les pauvres r
n'ont pas le bon gout
d'etre millionaire
pour ces parias,
la ville lumière
c'est tout au bout,
du RER
y a plus de titi
mais des minets
paris sous cloche
ca me gavroche
il est finit, le paris d'Audiard
Mais aujourd'hui, voir celui d'édiar

j'aime plus paris,
non mais on se prend pour qui,
je vois trop de gens
je me fous de leur vie
j'ai pas le temps
je suis si bien dans mon lit
j'irais bien, voir la mer
écouter les gens se tairent
j'irais bien boire une bière
faire le tour de la terre
j'aime plus paris,
non mais on se prend pour qui
je vois trop de gens
je me fous de leur vie
j'ai pas le temps
je suis si bien dans mon lit
pourtant paris,
c'est toute ma vie
c'est la plus belle
j'en fais le pari
il n'y a qu'elle
c'est bien l'ennuie
j'aime plus paris..